Propositions de randonnées • Suisse Rando

1615 entrées ont été trouvées
La crête exposée du Hardergrat N° 1879
Harder Kulm — Alp Lombach • BE

La crête exposée du Hardergrat

Au départ d’Interlaken, le funiculaire de Harder et sa pente moyenne de 64% permet à ses passagers de gagner 570 mètres de dénivelé en dix minutes. Arrivé à la station supérieure, on commence directement avec la marche sur la crête. L’Hardergrat se mérite quand-même : il faut bien compter quatre heures de marche et surtout, cette randonnée de montagne exposée ne convient pas aux personnes ayant le vertige, attention. Elle offre en revanche une incroyable vue plongeante sur les lacs de Brienz et de Thoune. Lorsque la visibilité est bonne, on peut même admirer les célèbres trois sommets de l’Eiger, du Mönch et de la Jungfrau. Si vous avez de la chance, vous pourrez également observer des bouquetins à cet endroit. Le paysage du Lombachalp est l'un des plus grands paysages de tourbières de Suisse. Il fait partie de l'inventaire fédéral des paysages et des monuments naturels d'importance nationale (BLN), du district franc fédéral du Augstmatthorn, ainsi que de la réserve naturelle cantonale Hohgant-Seefeld. Ce n’est donc pas une surprise si cette randonnée se trouve sur la liste des projets de n’importe quel randonneur. Ryan Regez, le multiple champion du monde de skicross est un véritable passionné de cette randonnée, il n’est plus à convaincre. Même s’il y est habitué, il n’a pas hésité une seule seconde à nous accompagner lors du tournage de cette vidéo pour cette proposition de randonnée. Dans la vidéo de cette suggestion de randonnée, il raconte comment il trouve sa place et sa tranquillité en randonnant, mais aussi comment il doit prouver sa force. Ceux qui le souhaitent peuvent encore effectuer la descente vers le Lombachalp avec un détour par l'Augstmatthorn.
Randonnée urbaine à Montreux N° 1880
Château-de-Chillon — Auditorium Stravinsky • VD

Randonnée urbaine à Montreux

Aucune autre ville suisse ne vibre autant au rythme de la musique que Montreux. Son festival de Jazz jouit d’une renommée internationale. Ceux qui décident de découvrir à pied cette ville de la Riviera sont certains de suivre les traces des grands noms de la musique. Par exemple en se rendant à l’Auditorium Stravinsky, à l’ancien studio d’enregistrement du légendaire groupe Queen ou encore au Casino de Montreux, auquel fait allusion la chanson légendaire du groupe Deep Purple « Smoke on the Water ». Le château de Chillon, lui, peut être considéré soit comme point de départ soit d’arrivée pour cette proposition de randonnée. Ce monument mythique est comme un imposant navire, il paraît échoué sur son petit éperon rocheux. Victor Hugo, Jean‑Jacques Rousseau et Alexandre Dumas ont rendu un hommage littéraire à cette bâtisse fortifiée du XIe siècle. Mais l’œuvre la plus connue reste le poème de Lord Byron, «Le Prisonnier de Chillon», inspirée de l’histoire de François Bonivard, prieur de Genève qui passa six années au château. La visite des caves en voûte et ancienne prison de Bonivard, peut donner la chair de poule. On quitte les caves sombres pour retrouver l’air pur et emprunter le chemin. Cette randonnée urbaine facile entre le château de Chillon et Montreux suit les rives du Léman et les jardins soignés des palaces mondains de la Belle Époque. Elle représente un véritable plaisir quelle que soit la saison. D’innombrables possibilités pour se ravitailler et apprécier la vue fantastique sur le Léman et les Dents du Midi n’attendent que les randonneurs.
Randonnée en raquettes dans le Toggenburg N° 1881
Selamatt • SG

Randonnée en raquettes dans le Toggenburg

L’Alp Sellamatt, situé à env. 1500 mètres d’altitude garanti une expérience indescriptible : l’Alpstein avec le Säntis, et le Wildhauser Schafberg, au nord, ainsi que la silhouette emblématique des sept Churfirsten au sud, garantissent un panorama extraordinaire. Une fois les raquettes enfilées à la station de téléphérique de Sellamatt, les magnifiques sommets Chäserugg, Hinderrugg, Schibenstoll, Zuestoll, Brisi, Frümsel et Selun se laissent contempler agréablement. Le long parcours du Sellamatt–Zinggen-Trail passe par l’Alp Sellamatt, un vaste haut-plateau en amont des Churfirsten est situé à mi-hauteur entre la plaine et les cimes. Ce paysage karstique est parsemé de nombreuses grottes dans lesquelles, selon la légende, le Wildmannli se serait caché autrefois. Dès que la neige recouvre ce paysage incroyable, une merveilleuse tranquillité se fait ressentir. Les seuls bruits sont ceux du vent soufflant entre les vieux épicéas, des cassenoix mouchetés se querellant pour les graines des pommes de pin ou encore des chocards à bec jaune qui sont en quête de nourriture. Et qui sait, avec un peu de chance, vous pourriez même entendre les sons « choge schön » (vachement beau) d'une jodleuse naturelle dans ce monde sonore du Toggenburg, comme le montre la vidéo accompagnant cette proposition de randonnée.
Course rapide sur le Hasliberg N° 1882
Käserstatt — Lischen • BE

Course rapide sur le Hasliberg

Outre un intéressant domaine skiable, la commune de Hasliberg propose de nombreuses randonnées d’hiver. Bien au-dessus de Meiringen, le village plongé dans l’ombre hivernale de la vallée de l’Aar, les pentes de Hasliberg se prêtent à des heures de randonnée. On peut faire le plein de soleil tout en jouissant d’une vue sur les montagnes enneigées aux alentours. Vous y rencontrerez peut-être le nain Muggestutz, la star du domaine skiable de Meiringen-Hasliberg. En été surtout, le plus âgé des nains et ses amis sont au cœur de l’action, comme vous pouvez le voir dans la vidéo qui accompagne cette proposition de randonnée. Avec un peu de chance, les enfants pourront rencontrer non pas un nain, mais l’ancien roi de la lutte fédérale Matthias Glarner (qui est aussi un peu plus grand). Une fois son travail terminé, il apprécie parfois profiter des chemins de randonnée hivernale bien préparés. Il aime également profiter des pistes de ski et de luge ainsi que de l’incroyable vue sur le lac de Brienz et les géants de roche et de glace de la région de la Jungfrau qui se dressent derrière le Haslital. La randonnée hivernale commence à la station de Käserstatt. Puis, en suivant les panneaux indicateurs de la piste de luge, vous montez presque jusqu'à Chüemad. De là, c'est un tronçon rapide en luge à travers la forêt de Mägisalp jusqu'à Bidmi. Puis, vous vous rendez à la station de Lischen et - si vous le souhaitez à nouveau - vous reprenez le téléphérique jusqu'au point de départ.
Balade urbaine à Bienne N° 1867
Biel / Bienne • BE

Balade urbaine à Bienne

Par ses diverses facettes, Bienne est engageante. Principale ville bilingue du pays, elle est une cité industrielle avec un fort penchant pour l’horlogerie. Son architecture est particulièrement riche et variée. Les belles maisons de la vieille ville transportent le marcheur plusieurs siècles en arrière. Témoins d’une période plus récente, plusieurs bâtiments rappellent que le style Bauhaus a fortement inspiré les architectes biennois. Au centre-ville ou à proximité immédiate, de nouveaux quartiers ont récemment vu le jour. Cette randonnée urbaine, qui débute et se termine à la gare, propose un bon aperçu de cette architecture. Quelle meilleure entrée en matière que le Pavillon? Accroché à la pente, ce kiosque à colonnades surplombe le port de Bienne et une partie de la ville. L’itinéraire suit alors la clairière avant de redescendre jusqu’à la ville, en passant par l’église du Pasquart, presque un sosie du Sacré-Cœur parisien. Quelques pas vers l’est et l’on pénètre dans la vieille ville, un vrai bijou. On met alors le cap au sud pour découvrir le surprenant bâtiment en forme de serpent, nouveau siège d’Omega et de Swatch, ainsi que l’Ile-de-la-Suze, oasis enchanteresse maintes fois primée pour son aménagement. Plus au sud encore, la forêt du Längholz est connue pour ses blocs erratiques, une cinquantaine dûment répertoriés. Et c’est le retour en ville. Une belle fin de randonnée, puisqu’on peut encore y voir l’audacieux Palais des Congrès, la place Centrale enjolivée par l’une des 72 fontaines de la ville, et, enfin, la rue très commerçante et animée de la Gare.
Flânerie dans le Seeland N° 1868
Aarberg — Biel / Bienne • BE

Flânerie dans le Seeland

Plus de 22 kilomètres et presque aucune pente: le tronçon d’Aarberg à Hagneck, puis à Bienne, est idéal pour flâner tranquillement, sans trop d’efforts. Il n’est pas pour autant ennuyeux. Le chemin borde presque toujours l’eau, où l’on peut observer des oiseaux et, avec beaucoup de chance, des castors. Plusieurs jolies places de repos et de baignade, ainsi que d’agréables bistrots en bord de lac invitent à s’arrêter. Dans les vieilles villes d’Aarberg et de Nidau, on peut suivre la riche histoire de la région. La randonnée commence à la gare d’Aarberg, traverse la vieille ville, puis le pont en bois couvert datant du XVIe siècle. Les panneaux indiquent «Hagneck, Uferweg» et l’on rejoint déjà le canal de Hagneck. Le chemin le suit jusqu’à l’embouchure dans le lac de Bienne. Au loin se dresse le Chasseral et, de part et d’autre du barrage, des paysans sillonnent leurs champs, infatigables. Dans le village de Hagneck, le chemin traverse le canal et mène à travers la forêt jusqu’à la nouvelle centrale hydroélectrique mise en service en 2015. Ici, le détour jusqu’au lac vaut la peine; puis on traverse le pont et on longe la rive du lac en direction de Bienne. Par endroits, les randonneurs doivent cohabiter avec les cyclistes, mais le chemin est souvent délimité le long de la rive. Peu avant la destination finale, l’itinéraire mène, à Ipsach, le long du canal de Nidau-Büren, le franchit au premier pont, retourne près du lac, passe devant la plage, le port de yachts de Nidau et le château, traverse la Thielle et arrive finalement à une centaine de mètres de la gare de Bienne.
Le long de l’ancienne Aar N° 1869
Dotzigen — Aarberg • BE

Le long de l’ancienne Aar

En 1687, un tragique événement survint sur l’ancienne Aar entre Aarberg et Lyss. Deux barques surchargées, attachées l’une à l’autre et avec 137 réfugiés à leur bord, sombrèrent dans les remous de la rivière. Quelque 111 personnes périrent dans l’accident. Il s’agissait de huguenots, des protestants contraints de quitter la France en raison des guerres de religion, qui espéraient être accueillis en Suisse. Au centre sportif Grien, à Lyss, un petit monument rappelle aujourd’hui encore la tragédie. Les artistes Gianni Vasari et Umberto Ocaña l’ont créé avec des requérants d’asile pour inaugurer le chemin des huguenots entre Aarberg et Lyss. La randonnée longe l’ancienne Aar presque en continu. Avec une carte en main, il est donc difficile de se perdre. Le charme de cet itinéraire fluvial réside dans l’alternance entre une nature presque intacte et les signes de la civilisation. Ainsi, les réserves naturelles côtoient de larges semi-autoroutes, la piste de karting de Lyss ou encore le zoo Seeteufel, voisin du restaurant tropical Florida. Mais en fin de compte, les sites protégés sont prédominants et ils valent la peine d’être découverts. Pins imposants, mares à roseaux accueillant des grenouilles, bras de rivière pittoresques, d’où émergent de grandes branches de bois mort, troncs grignotés par les castors et plus d’un coin charmant pour se reposer: une telle profusion de nature en pleine agglomération ne laisse pas indifférent. Avec un peu de chance, au début de la randonnée, on entendra même le chant du rossignol ou, plus rare encore, du coucou.
Au bord du lac de Neuchâtel N° 1870
Chevroux, port — Portalban, village • VD

Au bord du lac de Neuchâtel

Difficile de trouver un itinéraire pédestre au bord d’un lac qui ne passe pas constamment par des routes et ne soit pas rectiligne. Cette randonnée familiale commence à Chevroux et traverse par une passerelle en bois sinueuse une partie de la réserve naturelle de la Grande Cariçaie. Dans cette forêt sauvage, des panneaux racontent ses habitants et l’histoire du lieu. Une population lacustre y vivait autrefois, remplacée aujourd’hui par toutes sortes de créatures et de nombreuses plantes. Au bout de la passerelle, on découvre un bel endroit. Une aire de pique-nique au pied d’une petite cascade invite à une pause. Prévoir ici assez de temps car ce lieu offre aussi plein d’autres possibilités de jeux. Ensuite, le parcours sur l’un de ces longs et larges chemins est plutôt ennuyeux. Mais bientôt, on rejoint le hameau d’Ostende. Avec un peu de chance, on pourra acheter à un stand de la tresse ou une tarte à la crème. Sinon, on arrive assez vite au village lacustre de Gletterens, où l’on peut visiter quelques maisons historiques reconstituées. Ensuite, une passerelle traverse une zone de roseaux et mène à la plage. Si les enfants sont prêts à poursuivre la randonnée après s’être baignés, il faut prendre un peu de hauteur. Le chemin mène alors à Portalban et la vue est magnifique. D’un côté, le lac; de l’autre, l’étrange vision des tondeuses à gazon télécommandées des villas de luxe. A Portalban, il est à nouveau possible de se baigner.
Les charmes de l’Entlebuch N° 1871
Schüpfheim, Landbrücke — Escholzmatt • LU

Les charmes de l’Entlebuch

La randonnée commence par la traversée de la Petite Emme par le pont Landbrücke à Schüpfheim. Après 300 mètres sur la route principale, une légère montée, à droite, mène à travers un charmant paysage vallonné. D’abord sur un revêtement dur, comme sur plusieurs autres tronçons de la randonnée, puis, après avoir pris à droite, en longeant l’orée du bois. Dans la forêt Luswald, la lumière perce à travers les arbres et met en valeur, entre deux ombres, le vert clair de la mousse. Un peu comme si la nature plaçait ses charmes sous le feu des projecteurs. Et ce que l’on voit est non seulement beau, mais aussi bon, aux dires et faires du chef étoilé Stefan Wiesner d’Escholzmatt, friand d’expérimentations. Dans ses plats, il mélange mousse, lichen, écorce, et tout ce que la nature de l’Entlebuch a à lui offrir d’autre. Dans le hameau de Brand, le ruisseau montre le chemin. Un sentier forestier en copeaux de bois serpente ensuite à travers les arbres. Les randonneurs approchent cette contrée avec sérénité. Mais aussi avec respect, en gardant à l’esprit qu’ils traversent un garde-manger ainsi qu’une réserve de biosphère protégée par l’UNESCO. A mi-chemin, le sentier devient escarpé: des marches descendent par endroits jusque dans les gorges où coule la Bocke. Dans la tourbière de Tellenmoos, la vue s’ouvre au loin et sur le paysage karstique préalpin de la Schrattefluh. Après la forêt Tällemooswald, on atteint une grande place de grillade avec un couvert. On parvient finalement à Escholzmatt en traversant des champs, des routes et des quartiers résidentiels. Pour goûter la saveur de l’Entlebuch, rendez-vous dans le magasin de la biosphère à la gare.
A Bâle par le Leimental N° 1873
Hofstetten SO, Unterdorf — Basel SBB • SO

A Bâle par le Leimental

Depuis 1755, à Binningen, la pression atmosphérique et les précipitations sont mesurées et notées trois fois par jour. La série climatique bâloise est donc l’une des plus anciennes et précieuses au monde. Elle montre comment le climat a évolué sur une longue période. La randonnée entre Hofstetten (SO) et Bâle prend fin au St. Margarethenpark, où se trouvent les petites cabanes et instruments de mesure de la station météorologique de Bâle-Binningen. Le parcours traverse le Leimental, jolie vallée méconnue. Le début de l’itinéraire est marqué par une arête rocheuse, le Chöpfli, qui a presque un aspect montagneux à côté du Leimental large et plat. Là-haut, il fait sec et chaud, ce qui plaît au chêne pubescent. Il s’adapte très bien aux sols pauvres et il est très précieux pour la biodiversité. Sa couronne peu serrée permet à la lumière de parvenir jusqu’au sol, raison pour laquelle cet arbre est entouré d’une grande diversité d’espèces. Après le Chöpfli, on traverse le Leimental sur des chemins ruraux et quelques revêtements durs dans les villages. On passe devant des cerisiers en fleurs jusqu’à la lisière orientale du village de Biel-Benken. Biel et Benken sont aussi les noms des deux cigognes qui nidifient sur l’église depuis des années. Un deuxième couple a récemment construit son nid en face, sur l’antenne de téléphonie mobile. Sur sa fin, l’itinéraire traverse des forêts. Il longe parfois directement la frontière nationale. Le balisage est tantôt suisse, tantôt français; ici et là, on peut se serrer la main par-dessus les bornes. Le paysage de forêts et de prairies se poursuit jusqu’aux portes de Binningen. D’ici, on rejoint la gare CFF de Bâle en longeant le Dorenbach et en passant par le St. Margarethenpark.
Au-dessus de la vallée de Viège N° 1617
Visperterminen, Busterminal • VS

Au-dessus de la vallée de Viège

Le départ et l’arrivée de cette randonnée en raquettes se situent à Visperterminen, un village de montagne à l’entrée de la vallée de Viège, appelé «Tärbinu» en haut-valaisan. On en connaît le vin blanc Heida, dont le raisin provient de l’un des plus hauts vignobles d’Europe. La piste de raquettes commence à l’arrêt de bus Visperterminen (Talstation) et traverse le haut du village. Puis, on bifurque au niveau du premier virage, pour arriver sur un petit chemin en direction de la forêt. De là, on prend la première bifurcation à droite. Sur la gauche, deux autres chemins rejoignent l’itinéraire. On traverse en toute sécurité un pont massif au-dessus de la tumultueuse rivière de montagne Riedbach. Après un bref passage sur la route, le chemin retourne dans la forêt Lowinuwald et se poursuit le long d’une petite rivière. Attention: ce tronçon peut être très pentu selon les conditions d’enneigement. Il est recommandé aux randonneuses et randonneurs qui n’ont pas le pied sûr de prendre à gauche juste après le pont au-dessus de la Riedbach, en direction d’Oberi Bodma, puis de Hüoterhüsi. Pour les autres, il s’agit de se tenir bien à gauche, jusqu’au prochain chemin situé à proximité de la clairière Hüoterhüsi. Ce nom provient de l’époque où les bisses étaient encore en fonctionnement. C’est de là que le garde du bisse assurait l’entretien des conduites d’eau. L’itinéraire retourne ensuite en direction de Bodma. Peu après avoir quitté la forêt, il continue en direction d’Undri Bodma au croisement, puis traverse par deux fois la rivière Bodweri-Niwa. Ici, la randonneuse ou le randonneur peut profiter de la vue qui se déploie par intermittence sur les montagnes valaisannes impressionnantes et leurs sommets culminant à plus de 4000 m. On peut même y apercevoir le Cervin. Au niveau d’une petite percée sur la route droite, on coupe tout à gauche, afin de parvenir à Riedhof à travers champs. La dernière partie de la randonnée se déroule sur une route goudronnée qui retourne à l’arrêt de bus de Visperterminen.
De la vallée de l’Eigental au Rägeflüeli N° 1633
Eigenthal, Talboden • LU

De la vallée de l’Eigental au Rägeflüeli

Lorsque le soleil brille, l’appel de la neige n’attire pas que les Lucernois dans «leur» région de loisirs de proximité qu’est le Pilate. La colline du Rägeflüeli est un sommet idéal pour toute la famille. Particularité du lieu, Eigenthal s’écrit avec «h» lorsqu’il s’agit de la localité située dans la vallée de l’Eigental. Le car postal n° 71 y monte régulièrement depuis la gare de Lucerne. Après une quarantaine de minutes, les voyageurs arrivent au terminus du car postal, Eigenthal Talboden, et la randonnée peut commencer. Les journées hivernales ensoleillées peuvent être animées dans cette vallée plutôt paisible d’ordinaire. Les amateurs de sports d’hiver partagent alors les charmants paysages au pied du Pilate entre différentes pistes de luges, de ski de fond, entre plusieurs itinéraires de randonnée hivernale et de raquettes à neige. Mais ce n’est pas la place qui manque. D’un pas tranquille, on suit le ruisseau Rümlig jusqu’à Buchsteg où un panneau indicateur rose indique le départ de l’itinéraire et de l’ascension. Le circuit suit en grande partie le chemin de randonnée à travers des paysages alpins dégagés, traverse un coin de forêt et mène finalement à l’alpe Gumm, qui se prête à merveille à une pause, grâce à son banc et la belle vue sur la chaîne du Pilate au sud. Après 40 minutes supplémentaires et quelque 600 mètres de dénivelé, on atteint la nouvelle croix du Rägeflüeli. La vue sur le Plateau est unique: le Jura à l’ouest, la Forêt-Noire au nord et la reine des montagnes, le Rigi, à l’est. Mais le point fort du tour est encore à venir: la descente en courant dans la poudreuse réjouira toute la famille!
Faulhorn, royaume de la randonnée hivernale N° 1799
First (Grindelwald) — Bussalp • BE

Faulhorn, royaume de la randonnée hivernale

L’Eiger, le Mönch et la Jungfrau accompagnent les marcheurs durant presque toute cette randonnée hivernale féérique. Ce parcours assez exigeant est aussi une piste de luge. Les randonneurs qui préfèrent glisser et non marcher pour redescendre peuvent emporter une luge. Si les conditions neigeuses sont bonnes, il est possible de glisser jusqu’à Grindelwald, ce qui fait de cette piste de 12 km la plus longue d’Europe. Depuis le chemin qui mène à l’hôtel de montagne Faulhorn, vieux de près de 200 ans, on aperçoit, sur la paroi nord de l’Eiger, les cabines du nouveau «V-Bahn». Sur la partie inférieure du Wetterhorn s’érodent les ruines du téléphérique construit en 1908, qui était alors l’un des premiers téléphériques pour le transport de personnes au monde, et le premier en Suisse. Il aurait dû être prolongé jusqu’au sommet, mais la Première Guerre mondiale fit fuir les touristes et la compagnie ferroviaire fit faillite. Du First, le chemin mène à la cabane Gummihitta par une courte montée raide, puis à plat au lac Bachalpsee, le plus souvent caché sous une couche de glace enneigée. En arrière-plan se dressent le Wetterhorn et le Schreckhorn, qui se reflètent dans le lac en été. Une nouvelle montée, plus longue, conduit à la cabane Reetihitta, et le Faulhorn n’est plus très loin. La vue impressionnante depuis le sommet, sur le lac de Brienz, le Plateau, le Jura et la Forêt-Noire, récompense tous les efforts fournis lors de l’ascension. L’hôtel de montagne est fermé en hiver. Il ne reste plus qu’à descendre vers le Bussalp en profitant de la vue.
Gravir le Piz Darlux (GR) N° 1801
Alp Darlux • GR

Gravir le Piz Darlux (GR)

L’Alp Darlux, point de départ de cette randonnée en raquettes, se situe à 2280 mètres d’altitude. On y accède en télésiège à partir de Bergün et en passant par Pros da Darlux. Depuis la gare, on traverse le pittoresque village grison, fondé au XIIe siècle, jusqu’à la station inférieure tout en contant la légende des nains et du rocher fendu: dans les bois de Bergün se trouve un énorme bloc de granit fendu. À la base de la fissure, deux coins semblent avoir fendu le rocher. Jadis, celui-ci recouvrait une grotte de nains. Ces derniers ayant bon cœur, ils aidaient les fermiers du village à faucher et à sarcler. Mais après avoir été découvert par deux garçons, le royaume des nains n’a plus connu ni la paix ni la tranquillité. Ils ont donc dû chercher un nouvel endroit. Avant de déménager, ils ont fendu le rocher avec deux coins et n’ont plus jamais été revus. Une fois arrivés en haut, les randonneurs peuvent admirer un magnifique panorama sur les montagnes environnantes. Raquettes au pied, il faut ensuite longer la piste de ski sur la droite en direction du Piz Darlux. Après quelques mètres de dénivelé, le chemin débouche sur une butte. On est déjà à mi-parcours! L’itinéraire suit la crête et se rapproche petit à petit de la montagne locale de Bergün. Attention aux corniches: il faut rester assez éloigné de la crête. Après une heure et demie de marche et 360 mètres de dénivelé, les randonneurs arrivent au sommet du Piz Darlux et sont récompensés par la magnifique vue sur le Piz Üertsch et le Piz Ela. Le retour se fait en empruntant le même chemin, ce qui permet de mieux admirer le Piz Rugnux et Piz Spadlatscha auxquels on tourne le dos en montant. À l’arrivée, rien de mieux qu’une boisson au SnowHill Bar pour se réchauffer!
Au sud du lac de Bienne N° 1494
Gerolfingen — Studen • BE

Au sud du lac de Bienne

Cette randonnée printanière se déroule dans la douce atmosphère de la rive sud du lac de Bienne, un lac que l’on ne verra cependant que furtivement et de loin. Les dernières maisons de Gerolfingen passées, l’itinéraire prend un peu de hauteur pour cheminer sur la colline allongée de l’Oberholz. C’est dans un bois, riche en ruisseaux, que les randonneurs prennent leurs marques. A la sortie de la forêt, ils découvrent la petite agglomération de Belmont. Un lieu d’habitation très apprécié car il surplombe Nidau et Bienne, tout proches. On ne s’y attarde pas, car le meilleur est à venir. Une nouvelle colline, d’une centaine de mètres plus élevée que la précédente, se présente: le Jäissberg ou Jensberg. A son sommet, on y trouve un plateau fortifié, enceint d’un fossé, bien visible. Ce sont les vestiges d’un château, le Chnebelburg, construit en bois et en terre, entre le 10e et le 12e siècle probablement. La randonnée se poursuit sur un sentier qui suit la crête. A son terme, il y a une bifurcation. Alors que le chemin de droite est un raccourci pour Studen, celui de gauche – que l’on suivra ici – permet de découvrir un sympathique lieu de pique-nique et un dégagement sur la chaîne du Jura. Après une descente par un chemin creux, l’itinéraire remonte sur la colline, direction un autre point fort historique de cette randonnée. Entouré d’arbres, le sanctuaire du site archéologique de Petinesca vaut la visite. Sur le sol, on y voit l’emplacement des temples gallo-romains qui l’animaient, ainsi que le mur d’enceinte. Un peu plus bas, à proximité de la gare de Studen, terme de la randonnée, se trouve aussi une porte d’entrée de ce village qui fut durant cinq siècle un centre économique et religieux important de la région.
Montagne chargée d’histoire dans le Jura argovien N° 1804
Wildegg — Küttigen, Kreuz • AG

Montagne chargée d’histoire dans le Jura argovien

Il suffit de monter à 772 mètres d’altitude pour voir la Suisse. Certes, pas en entier, mais presque. L’arc alpin s’étendant du Säntis aux Alpes bernoises, glaronnaises et grisonnes, la Forêt-Noire, le Feldberg, le Jura ainsi qu’une partie du Plateau avec la vallée de l’Aar et les lacs de Hallwil et de Baldegg: la montagne qui offre ce magnifique panorama se nomme Gisliflue. Ce sommet rocheux se trouve au bout d’une longue crête, aux pieds de la ville d’Aarau, en plein cœur de la forêt de hêtres jurassienne, où l’ail des ours est omniprésent. La Gisliflue est aussi bercée de légendes. Elle tient son nom de Sainte Gisula, qui vivait dans les bois. Elle était si pieuse que la porte de l’église de Veltheim s’ouvrait toute seule lorsqu’elle s’y rendait le dimanche. Mais un jour, Gisula mit la main sur les vignes du vignoble voisin. Après un tel sacrilège, les portes restèrent fermées. Aujourd’hui, on peut voir Gisula et ses vignes sur le chemin de sculptures situé juste au-dessous du sommet. Le départ est à Wildegg. On suit d’abord l’Aar jusqu’à Auenstein et son petit château. Le chemin grimpe ensuite à travers la forêt de hêtres et d’ail des ours et passe par Bergmatthof. Une fois la sculpture de Sainte Gisula passée, on approche du sommet étonnamment rocheux; il s’agit d’une vraie montagne. Du col du Gatter jusqu’à Hombergegg, le chemin est tout aussi rocheux, et enjamber les pierres devient fatiguant. Le Hombergegg, lui, est densément boisé. On peut toutefois, si l’on n’a pas le vertige, jeter un œil dans les profondeurs depuis le bord de son arête escarpée. Le reste de l’itinéraire est agréable et passe à travers les bois. On arrive bientôt à Küttigen.
Printemps éclatant au Tessin N° 1861
Cabbio, Posta — Muggio, Paese • TI

Printemps éclatant au Tessin

La pivoine pousse dans les jardins et à l’état sauvage, notamment sur les pentes orientées au sud au Tessin et en Italie voisine. Cette randonnée permet d’admirer les pivoines du Sasso Gordona, au-dessus de la Valle di Muggio, souvent en fleurs au mois de mai. La randonnée débute à Cabbio, à l’arrêt «Cabbio, Posta». Pour le Sasso Gordona, choisir le chemin qui mène au Rifugio Prabello italien par l’Alp Arla. En remontant la Via Posta Vecchia, on arrive au village. Après un peu plus de 100 mètres, suivre le virage à gauche. On voit le Museo etnografico en quittant le village. Le chemin tourne ensuite abruptement, à droite, sur la Mulatiera, un agréable sentier alpin qui monte au sud de la crête vers le Poncione di Cabbio. Dans la forêt ombragée, on passe près des anciens bâtiments de l’alpage d’Arla avant d’atteindre une bifurcation au nord de Dosso d’Arla, située sur une croupe d’où l’on a une vue splendide. Si l’on suit le chemin de droite, on n’est qu’à deux pas du Rifugio Prabello. En dépassant la ferme située en face, on rejoint par un chemin traversant un pâturage le bas du Sasso Gordona et les pivoines. Le sentier vers le sommet est sécurisé par des chaînes. Des pivoines poussent aussi sur le contrefort méridional du Sasso, auquel on parvient par un sentier partant du Rifugio Prabello. Pour descendre à Muggio, on emprunte le sentier non balisé qui part du Rifiugio, s’élève légèrement le long de la frontière jusqu’au Poncione di Cabbio, puis part à droite par une crête dans une hêtraie jusqu’à l’ancienne douane de Bonello. C’est aussi le point de jonction du sentier qui mène à Muggio par le Val Luasca.
Le Schwarzbubenland au temps des cerises N° 1862
Nuglar, Dorfplatz • BL

Le Schwarzbubenland au temps des cerises

Le paysage de vergers unique en son genre de la commune de Nuglar-St. Pantaleon, dans le Schwarzbubenland soleurois, occupe ici une place particulière. Les armoiries locales s’ornent en effet de trois cerises et la commune veille activement à la préservation de son paysage humanisé. Des milliers d’arbres fruitiers de plein champ, dont la moitié environ sont des cerisiers, caractérisent ce lieu privilégié sur le plan climatique, non loin de Liestal. C’est au printemps, lorsque les arbres en fleurs se dévoilent dans toute leur splendeur, quelques jours durant, que cette brève randonnée en boucle vers les deux villages est la plus belle. De la place du paisible village de Nuglar, on monte légèrement vers Gempen jusqu’à la lisière de la forêt, en passant près de prairies richement fleuries et d’une étendue de fleurs blanches. En suivant le bord de la forêt, on voit assez vite St. Pantaleon. Au niveau de l’aire de pique-nique, au pied du Schlimmberg, le parcours quitte le chemin de randonnée et bifurque à gauche sur le Löchackerweg pour descendre vers St. Pantaleon. Une fois arrivé à la route principale, il faut la traverser et emprunter le Kirchweg. En passant brièvement dans la forêt, on rejoint plus bas une petite vallée qui sépare les deux villages. Il faut ensuite grimper un peu sur la pente du vignoble pour revenir au centre du village de Nuglar, toujours sur le Kirchweg. Ici, les fruits tiennent le rôle principal. Devant les fermes, bocaux de pruneaux et de figues mais aussi jus de cerise s’offrent à la vue des promeneurs. De quoi donner envie de revenir lorsque les fruits frais seront mûrs. Pour d’autres dégustations, il faut faire halte à l’Alte Brennerei. On n’y sert pas de kirsch, mais de la bière et des plats consistants.
Du Turren à Schönbüel N° 1863
Turren • OW

Du Turren à Schönbüel

Il y a quelques années encore, les skieurs dévalaient les pentes du Turren, sur le site panoramique de Lungern-Schönbüel cher à bien des Obwaldiens. Aujourd’hui, les installations de ski ont été démolies et la région se consacre entièrement au tourisme doux. L’hiver, les randonneurs, qu’ils soient à pied, à ski ou en raquettes, y trouveront leur bonheur. Ce tour en raquettes mène à la Bärghuis Schönbüel, hôtel de montagne situé sur un haut plateau, sous le Höch Gumme et l’Arnifirst. Pour commencer, l’itinéraire suit une longue courbe et monte doucement par l’alpage de Breitenfeld jusqu’au point 1796, puis s’élève légèrement par l’alpage d’Üsseri jusqu’au Tüfengrat. Un must! De là, on jouit d’une vue à couper le souffle sur les sommets de l’Oberland bernois, le lac de Brienz jusqu’au Niesen, le Rothorn de Brienz à droite, le Faulhorn à gauche… Le parcours retourne ensuite sur l’alpage de Breitenfeld, passe tout près du point 1864, puis vers un réservoir d’eau, avant de longer l’arête sud-est de la pente qui monte à Schönbüel. La montée est raide, mais se déroule toujours en terrain sûr. Il est toutefois conseillé de suivre les indicateurs. De la Bärghuis, la vue est encore plus étendue que depuis le Tüfengrat, embrassant le Titlis ainsi que les Alpes bernoises et leurs glaciers. Le panorama est si grandiose qu’il faut presque se forcer à prendre le chemin du retour. On descend alors pratiquement sans effort sur les larges pentes des anciennes pistes de ski jusqu’au hameau de Breitenfeld. De là, on continue sur la Luegi, puis sur une pente raide jusqu’à l’auberge de montagne de Turren et au téléphérique orange.
Randonnée hivernale au pied des Muverans N° 1864
Morthey, centre • VS

Randonnée hivernale au pied des Muverans

Cette randonnée hivernale alterne entre des parties en forêt et des passages en zone bâtie, en passant par de beaux points de vue sur la vallée du Rhône. Elle se déroule sur le réseau d’itinéraires de randonnée hivernale, modeste mais intéressant, de la station de ski d’Ovronnaz. Il est possible de combiner différents tronçons dans cette randonnée facile autour de la localité de vacances bas-valaisanne. Attention: le balisage est jaune sur le territoire étendu de l’agglomération, ce n’est qu’après l’avoir quitté qu’il devient rose. Depuis la localité de Morthey, située un peu plus bas, on suit le trottoir de la route des Bains, puis on prend le premier virage et s’engage sur le chemin Bellevue, qui mène rapidement à l’orée de la forêt. Le chemin monte un peu, parfois un peu plus, jusqu’au village voisin de Mayens-de-Chamoson, avant de traverser la forêt jusqu’à Patiers. Au-dessus du hameau, il y a une piste de ski de fond et, en parallèle, le chemin de randonnée hivernale. Il n’y a quasiment aucun dénivelé jusqu’à Lui Teise, en passant par le parking et le centre de ski de fond de Tourbillon. La randonnée se déroule alors surtout dans la forêt, mais les nombreuses clairières et éclaircies entre les arbres offrent de beaux points de vue sur la vallée du Rhône et les sommets du Bas-Valais culminant à 3000 jusqu'à 4000 mètres. On retiendra tout particulièrement la paroi rocheuse de l’Ardève, qui se dresse, presque verticalement, sur plusieurs centaines de mètres. Au hameau Lui Teise, on emprunte la route qui mène jusqu’à la station inférieure du télésiège, on continue vers l’aval puis on bifurque dans les gorges de la rivière de montagne Salentse. Le chemin qui descend en suivant le cours d’eau est particulièrement beau. On traverse la rivière à deux reprises. Après le second pont, on retourne au centre de Morthey.
Val Sinestra intemporel N° 1865
Vnà, Jalmèr • GR

Val Sinestra intemporel

Domaine féodal et auberge sur la route commerciale du Fimberpass pendant des siècles, poste de douane jusqu’au XXe siècle, la ferme Zuort et son auberge font partie des adresses les plus intimes des Swiss Historic Hotels. Un lieu idyllique, où même les smartphones restent cois. On peut s’y reposer ou se régaler au restaurant, dans une ambiance historique, en dégustant des spécialités locales comme les capuns, les pizokels ou les cullas da Vnà, des boulettes confectionnées avec des patates râpées crues, de la farine, du lard et de la saucisse d’Engadine. A Ramosch, au nord-est de Scuol, le Val Sinestra se sépare de la vallée de l’Inn et s’enfonce profondément, vers le nord, dans les montagnes frontalières du Tyrol autrichien. Les transports publics s’arrêtent à Vnà. Cette randonnée hivernale débute par une balade dans ce joli village aux maisons typiques. On emprunte ensuite un chemin balisé s’enfonçant dans la vallée en direction de Zuort. En route, des bancs invitent à s’arrêter quelques instants. Chacun d’eux est équipé d’une pelle et d’un balai pour débarrasser la neige, le sable ou l’eau qui les recouvrirait. Après une heure de marche, au point 1741, le sentier bifurque à droite vers Griosch et monte doucement jusqu’au mayen San Peder. Cette large terrasse se casse brusquement le nez sur la vallée à l’ouest. Il vaut la peine d’aller jusqu’au bord: l’érosion a modelé des pyramides de terre à partir des débris de moraines de l’ancien glacier. Les locaux les appellent ils Cluchers, «les clochers» de Zuort. A Griosch, la piste mène jusqu’au ruisseau. Elle traverse le pont et permet de gagner Zuort à plat. De là, on rejoint Vnà par le chemin d’accès.
Circuit au cœur de la Suisse centrale N° 1866
Andermatt, Brücke • UR

Circuit au cœur de la Suisse centrale

Sur la place du village d’Andermatt, là où la diligence faisait autrefois son dernier arrêt avant de gravir le Gothard, on chausse aujourd’hui ses raquettes. C’est aussi le dernier endroit où l’on peut acheter un en-cas, qu’on grignotera en chemin. On commence par suivre l’Unteralpreuss sur le chemin balisé en rose jusqu’à la première montée, d’abord raide puis agréable, à travers les lieux-dits Alpen Flies, Vorder Hölzli et Hinder Hölzli, abandonnés l’hiver. À gauche, les sommets Pazolastock et Rossbodenstock encadrent la vue. Lorsque la météo le permet, on peut voir ici le départ des randonneurs à ski et, à côté, le Matterhorn-Gotthard-Bahn qui sillonne le paysage hivernal jusqu’au col de l’Oberalp. En arrivant à l’alpe Mettlen, il faut absolument faire une pause. D’une part, car on a atteint le point culminant du circuit et d’autre part, afin d’admirer l’impressionnant paysage enneigé dans la vallée. Au retour, on continue de suivre le balisage, en essayant de ne pas marcher sur ses propres raquettes. On doit donc un écarter un peu les jambes. On traverse ensuite avec prudence la piste de ski. La vue se dégage sur le village de montagne d’Andermatt, avec ses nouveaux bâtiments caractéristiques, puis on arrive à la maison de tir. La petite chapelle de Mariahilf permet de faire une petite pause et de s’imprégner du paysage hivernal, assis sur un banc. Encore quelques mètres de dénivelé et on débouche sur l’Unteralpreuss. On suit alors la rivière jusqu’au centre du village, où l’on pourra trinquer à cette randonnée en raquettes réussie.
Le long de l’eau à Grächen N° 1846
Gasenried, Dorfplatz — Grächen, Post • VS

Le long de l’eau à Grächen

La paroi de glace du Riedgletscher n’est pas immense, mais impressionnante. Il ne s’agit en fait que d’une petite partie du glacier, d’un morceau qui, un jour, s’est probablement détaché du haut du glacier. Dans cette vallée alpine, on devine facilement sa taille d’origine. Sur les bords, d’énormes monticules de déblais s’étendent vers l’aval. Entre eux, la glace creusa autrefois une large vallée en forme de cuvette. Les enfants doivent se familiariser avec ce tableau impressionnant. Depuis Gasenried, il faut d’abord franchir un dénivelé raide d’un peu plus de 300 mètres dans une forêt enchantée, clairsemée et parsemée de rochers, idéale pour inventer des histoires. Une fois en haut, un petit pont traverse le ruisseau. On suit plus ou moins le cours d’eau jusqu’au bout de la vallée et sa porte glaciaire, avant de faire le chemin inverse. Sur la marge proglaciaire, on peut passer des heures à griller des saucisses et à jouer au bord du ruisseau. Ensuite, on descend vers le bisse d’Eggeri, l’ancienne conduite d’eau la plus élevée de Grächen, le lieu idéal pour faire voguer sur l’eau des petits bateaux en écorce. On prévoira de passer assez de temps à cet endroit. La famille longe l’Eggeri sur une pente légère. Après le Ritigrabe, un sentier bifurque pour descendre au bisse de Chilcheri, que l’on suit jusqu’à Grächen. A l’entrée du village, on rejoint enfin le terrain de jeux Robinson. Il est assez difficile de se rendre à Gasenried, car les bus n’y circulent que tôt le matin ou en fin d’après-midi. Ceux qui, pour cette raison, souhaitent effectuer la randonnée dans le sens opposé doivent songer au fait que sur les bisses, les petits bateaux ne voguent que vers l’aval, ce qui interrompt le cours de la balade.
Le Wildspitz en fleurs N° 1860
Steinen — Sattel-Aegeri • SZ

Le Wildspitz en fleurs

Jadis, une mer d’arbres fruitiers s’étendait entre Steinen et le Lauerzersee. Ce devait être magnifique! Mais l’urbanisation et l’élevage de bétail ont causé la disparition des arbres. Les milieux politiques ont aussi leur part de responsabilité. La production d’eau-de-vie était trop importante, et sa consommation encore plus. Ainsi, il ne reste aujourd’hui plus que quelques îlots de vergers qui fleurissent en avril. Leur visite au cours d’une randonnée de montagne vaut toutefois la peine. A la gare de Steinen déjà, les marcheurs peuvent s’émerveiller devant les cerisiers et les pommiers en fleurs. Après les premiers 400 m sur le trottoir, le randonneur oblique à droite et entre dans la forêt pour monter en direction de l’école de logopédie Steinen. Le sentier à suivre est le second sur la droite. Il convient d’être attentif quelques mètres, afin de ne pas manquer le chemin sur la droite. Celui-ci quitte bientôt la forêt et mène entre des arbres fruitiers en fleurs. Après un bref tronçon sur la route, le randonneur remonte par un chemin naturel. D’ici, on voit bien les Mythen. Bientôt, le chemin passe sous un pont ferroviaire puis monte le long de prés et de forêts jusqu’à la charmante chapelle Obhegkapelle. Il reste une dernière montée pour atteindre le Wildspitz. La vue est magnifique depuis ce sommet isolé et une pause dans l’auberge Wildspitz permet d’en profiter plus longtemps. Le chemin qui redescend longe la crête, face aux Mythen. A Langmatt se trouve une jolie place de grillade, juste en dessous de l’auberge d’alpage Halsegg. Le chemin est maintenant raide et le but, la gare de Sattel, est presque en vue. Mais avant, à l’alpage Schuelersstock, il reste des arbres fruitiers en fleurs à admirer.